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On se prend à rêver de l’époque où la seule catastrophe menaçant l’humanité était un conflit nucléaire

La « société du risque », théorisée par Ulrich Beck en 1986, s’est hypertrophiée aux dimensions du monde pour devenir la « planète du risque », estime dans sa chronique Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».

Chronique. En janvier 1986, trois mois avant la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, Ulrich Beck publiait La Société du risque, un ouvrage clé qui ne fut traduit en français qu’en 2002 (Aubier). Face aux accidents industriels précédents, entre autres fléaux, le sociologue allemand estimait que le principal enjeu des pays riches ne serait plus la répartition des fruits de la production, mais la réparation des dégâts du progrès. Ce proche des Grünen prônait une « modernité réflexive », capable d’intégrer la nature aux relations de plus en plus étroites avec la société humaine, et un débat citoyen sur les choix technologiques.

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